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Monaco, Monte-Carlo, Menton et la Corniche

23 au 25 avril 2013

Menton sur la Riviera, française mais à l'allure italienne
Le camping de Menton est fermé pour rénovation et il est évidemment défendu de garer pour la nuit un camping-car sur la chic Riviera française. Nous nous posons donc dans un charmant petit camping familial italien à Latte tout près de la frontière et c'est donc à partir de là que nous visiterons Monaco et la campagne environnante en moto. C'est donc aussi en douce que nous ferons le passage du français à l'italien; la «familia» du camping parle les deux langues et c'est heureux pour nous. Même si nous nous étions appliqués à étudier l'italien ces dernières semaines, force est de constater qu'on comprend assez facilement ce qu'on nous dit mais, pour parler... notre cerveau s'emmêle, s'emballe et... ça sort en espagnol ! Mais soyons confiants, ça viendra !

«Entre Nice et Menton, en passant par Monaco, la montagne plonge brusquement dans la mer. Trois routes célèbres, la Grande, la Moyenne et la Basse Corniche, sillonnent les hauteurs dominant les plages. La plus haute multiplie les panoramas saisissants, la deuxième, les perspectives sublimes, celle du bas arpente les stations élégantes de la côte.»

Sainte-Agnès, à 800 m. d'altitude, le village de littoral le plus haut d'Europe, 
C'est donc autour de la Grande et de la Moyenne Corniche que nous nous baladerons d'abord en moto. Placettes, fontaines, châteaux en ruines, petites rues étroites, voûtées, pavées de galets. Èze, La Turbie, Peille et Ste-Agnès... le temps semble s'être arrêté dans ces petits villages accrochés aux falaises.

Impressionnant de savoir que la richesse de Monaco s'étale tout près mais qu'ici, c'est encore la vie toute simple de la campagne qui domine. Malgré le climat clément de la côte, la vie ne devait pas être si facile ici dans ce relief montagneux et aride. À bien des endroits, le tourisme et la villégiature ont remplacé la culture des oeillets, des mandarines et des oliviers mais les témoignages du passé sont encore nombreux. À La Turbie par exemple, s'élève l'un des deux seuls trophées romains qu'ait conservé le monde moderne. On peut aussi y emprunter la «Via Julia Augusta» bordée de magnifiques demeures médiévales.

La Principauté de Monaco : le port et la vieille ville sur le Rocher à droite
La Principauté de Monaco : 32 000 habitants, un état souverain de 2 km2 qui comprend Monaco, la vieille ville perchée sur le Rocher, et la ville de Monte-Carlo créée en 1860 réunies par la Condamine (le port). À l'ouest, c'est Fontvieille, le quartier résidentiel et à l'est, Lavrotto, la plage.

Relève de la garde au Palais princier
Le Palais princier, la cathédrale et les édifices gouvernementaux sont situés dans la vieille ville, sur le Rocher, un promontoire couronné de remparts qui surplombe la mer, le port et la Condamine, le quartier commerçant. Évidemment, toutes les maisons, les palais et les jardins du Rocher sont immaculés; fraîchement colorés d'un même rose saumon, le long de grandes allée ou dans un lacis de ruelles, ils invitent à la balade et à la détente.

La relève de la garde devant le Palais princier était fortement recommandée par les guides touristiques mais elle se révèle finalement décevante, rien à voir avec l'apparat et la solennité de celle du 22e régiment à la Citadelle Québec !

La dynastie des Garibaldi règne à Monaco depuis 1297. Le prince Albert II et la princesse Charlène sont les actuels souverains de la principauté. Le prince est le fils de la célèbre princesse Grace (l'actrice américaine Grace Kelly) qui abandonna sa carrière à 27 ans pour épouser le prince régnant de l'époque, Rainier III. Elle mourut tragiquement dans un accident automobile à l'âge de 52 ans; sa fille, Stéphanie, 17 ans, a survécu à l'accident. Évidemment, ceci n'est pas sans rappeler le décès ultérieur de la princesse Diana qui était d'ailleurs présente aux obsèques de la princesse Grace.

Le célèbre Casino de Monte-Carlo à Monaco
Monaco, c'est aussi son célèbre Casino inauguré en 1856. Ouverts au public, le salon Renaissance, le grand salon de l'Europe, la salle des Amériques et le salon des Grâces présentent de somptueuses décorations réalisées à la fin du 19e et au début 20e siècle et récemment restaurées. De la terrasse, la vue est magnifique sur la mer et les jardins en contre-bas. Le Casino abrite aussi un théâtre-opéra, siège depuis 1917 des fameux «Ballets russes de Monte-Carlo», une compagnie fondée à l'origine à St-Pétersbourg par Diaghilev qui prit son essor grâce à Nijinski, son danseur étoile.

Petite anecdote au sujet du Casino : «Le prince du Népal dont la religion lui permettait de jouer seulement 5 jours par an, s'y consacrait totalement durant ce laps de temps, les Salons Privés restant ouverts pour lui, Il ne pénétrait jamais au Casino avec de l'argent sur lui. Il était le seul client à qui les croupiers avaient ordre de fournir à tout moment des piles de jetons. Dès que les 5 jours étaient écoulés, il cessait de jouer pour l'année et réglait ses dettes. Les bijoutiers de Monaco étaient particulièrement heureux de le voir, car il collectionnait les bijoux. Il possédait un collier de diamants de 3 m de long que certains appelaient avec humour «le Gange des colliers». Il fut sans aucun doute l'un des joueurs les plus fascinants que l'on ait vu à Monte-Carlo.»

Depuis 2008, la monarchie est abolie et le Népal est « un État indépendant, indivisible, souverain, laïque et une république démocratique ». Allez donc savoir pourquoi ???

Monaco, c'est aussi depuis 1911, le Rallye de Monte-Carlo, et depuis 1929, le Grand Prix de Monaco, l'une des épreuves les plus célèbres du championnat du monde de Formule 1 avec sa spectaculaire course dans les rues de la cité.

Réal a choisi une Lamborghini ! 
Enfin, on ne peut parler de Monaco et de son casino sans commenter son incroyable richesse. Autour, les boutiques les plus prestigieuses affichent leurs vitrines : Prado, Valentino, Chanel, Gucci etc. Face au Casino c'est un défilé ininterrompu de voitures les plus luxueuses les unes que  les autres : Ferrari, Rolls Royce, Barclays, Lamborghini, Maserati, Jaguar, Porsche et j'en passe... Nous sommes en plein après-midi et les dames qui en descendent affichent déjà des tenues élaborées et des talons d'une hauteur vertigineuse... on imagine ce que ça doit être en soirée... C'est finalement plutôt  gênant quand on pense qu'il y a tant de pauvreté dans le monde... Nous, nous avons repris notre petite moto et nous en étions très heureux !

Camargue

17 au 22 avril 2013

Nous voilà revenus sur le continent européen. Nos trois mois au Maroc ont filé tel un éclair, nous avons bien apprécié ce dépaysement mais, soyons francs, c'est quand même agréable de retrouver la modernité et le confort européens !

Lucie à Collioure pour son anniversaire
Nous traversons l'Espagne en 3 jours sans nous presser mais sans faire de visite. L'Italie nous appelle ! Le 15 avril, nous rentrons en France. Le 16, c'est l'anniversaire de Lucie, nous décidons d'aller fêter ça à Collioure, une jolie petite ville sur le bord de la Méditerranée qu'on avait visitée en décembre 2011 et bien aimée. Nous la retrouvons avec plaisir mais voilà qu'elle a bien changé d'allure ! Calme et déserte en décembre, la voilà fébrile et remplie de touristes en cette mi-avril ensoleillée.

Les magnifiques flamants roses de la Camargue
Ensuite, un arrêt en Camargue pendant une semaine. D'abord quelques jours aux Saintes-Marie-de-la-mer pour revoir les flamants roses se faire la cour, un spectacle de la nature toujours aussi merveilleux.

Bon tour du monde Yvon !
À deux pas de là, de l'autre côté du Rhône, à Port-St-Louis-du-Rhône, nous nous arrêtons quelques jours pour faire la connaissance d'Yvon, un québécois référé par des amis communs, qui vient de s'acheter un catamaran et qui s'apprête à partir en tour du monde avec son voilier. Quelles belles soirées nous avons passées ensemble à parler de voyage, de bateau, de la mer et... de la vie ! Une magnifique rencontre qui nous a rappelé bien des souvenirs... Bon vent, bonne voile cher Yvon ! Nous espérons bien que nos routes se recroiseront un jour !

Arcachon et Bordeaux en Aquitaine et Biarritz


20 au 22 novembre 2012

L'ami Alain d'Arcachon
Arcachon et son fameux bassin, réputé pour ses huîtres, cela faisait longtemps que Réal en entendait parler, depuis la Guadeloupe en 1993 plus précisément ! C'est son bon ami, Alain Bignon, pilote d'avion, qui y demeure l'été mais qui passait l'hiver en Guadeloupe qui lui en avait parlé. Cela faisait plus de 10 ans que les deux compères ne s'étaient pas revus, ce furent donc de joyeuses retrouvailles.

Alain nous a fait visiter Arcachon, la ville, le port, les plages, les quais, les belles villas du 19e siècle et la fameuse dune de Pilat (105 m, la plus haute d'Europe) et j'en passe... une journée bien remplie en très bonne compagnie ! Et le soir, à sa table, il nous prépare un potage au potiron, de la sole fraîche que nous sommes allés acheter auprès des pêcheurs au port et des marrons chauds pour dessert... un vrai régal ! Merci Alain pour ton accueil chaleureux et ton hospitalité. À bientôt, on l'espère !

Bordeaux

Place de la Bourse à Bordeaux
À une cinquantaine de km à l'est d'Arcachon, Bordeaux est surnommée «la Perle d'Aquitaine» et à juste titre. Depuis 2007, une partie de la ville et le port de la Lune ont été classés au Patrimoine mondial de l'humanité par l'UNESCO. La ville est évidemment aussi mondialement connue dans le monde entier pour son vignoble, surtout depuis le 18e siècle qui fut un véritable âge d'or. Même si à cause de la concurrence internationale, le vignoble bordelais connaît une relative crise, on dénombre autour de Bordeaux plus 117 000 hectares de vigne, 14 000 producteurs de vin, 400 négociants pour une production annuelle de 700 millions de bouteilles de vin et un chiffre d'affaires de 14,5 milliards d'euros !

Flèche St-Michel
Une journée à Bordeaux, c'est vite passé, c'est une ville tellement riche ! Citons ici quelques uns de ses plus beaux monuments : la Place Royale et le Palais de la Bourse sur le bord de la Garonne, le Grand Théâtre qui abrite l'Opéra national, la Cathédrale St-André et la Place Bey-Berland, la Porte Cailhau, la Grosse Cloche, la Basilique et la Flèche St-Michel, l'Abbatiale Ste-Croix, le Palais Rohan, la Place des Quinquonces et le Monument aux Girondins. Il serait trop long de décrire ici tous ces sites et leur histoire mais chose certaine, si vous passez par Bordeaux, arrêtez-y vous et vous vous régalerez à coup sûr !

Biarritz
23 au 29 novembre

C'est la seconde fois qu'on passe à Biarritz et qu'il pleut à verse ! Décidément, Biarritz ne se dévoile pas facilement à nous. Nous en profitons pour faire quelques courses avant de quitter la France; nous serons patients, nous attendrons une semaine que la météo soit plus favorable mais c'est en vain... Meilleure chance la prochaine fois !

En Poitou-Charentes

7 au 22 novembre 2012

La Rochelle

L'entrée du port de La Rochelle
La Rochelle, ville fortifiée sur la mer et sur la terre, a vu presque tous ses remparts rasés par Richelieu en 1628 lors du siège de la ville. Les seuls vestiges de l'enceinte médiévale qui subsistent de nos jours sont toutefois spectaculaires. D'abord les deux tours du Vieux-Port, la tour St-Nicolas et celle de la Chaîne qui sont les symboles de la ville puis la tour de la Lanterne un peu plus loin ainsi que La porte de la Grosse Horloge qui garde l'entrée de la cité marchande.

La Rochelle c'est aussi la ville où l'on retrouve le plus de rues aux trottoirs couverts par des arches, vestiges des façades marchandes du Moyen-Âge. C'est vraiment joli à voir et... bien pratique quand il pleut !

Une exposition a attiré notre attention à l'Aquarium de La Rochelle, celle intitulée «Ammonites, Traces de vie, Chefs-d'oeuvre du temps». Lucie a toujours été fascinée par ces mollusques, disparus il y 65 millions d'années, mais qu'on retrouve sous forme de fossiles, les plus gros pouvant atteindre 2 m de diamètre. Les scientifiques les considèrent comme d'excellents marqueurs chronologiques. Très intéressant de voir l'évolution de cette créature autant dans la variété de sa forme que dans son ornementation. La nature nous en met encore une fois plein la vue !

Enfin, on ne pouvait quitter la région sans aller faire un tour à Aigrefeuille à quelques km de La Rochelle, puisque c'est le site de construction des catamarans de Fountaine-Pajot, le constructeur no 1 mondial de catamarans de croisière. Notre Sol Maria, un Bahia 46, y a été construit en l'an 2000. Le chantier produit entre 150 et 180 bateaux par année, tous des catamarans à voile et à moteur et emploie 250 personnes. Cela nous a rappelé bien des souvenirs de visiter ce chantier, de sentir les odeurs de résine et de peinture, d'entendre le sifflement des sableuses et de voir le profil de ces belles coques. Beaucoup de travail pour faire un bateau !

Île d'Oléron

Fort Boyard face à La Rochelle
De l'autre côté du Pertuis (nom local pour détroit) d'Antioche, face à La Rochelle, c'est la grande île d'Oléron (30 km x 8 km), la 2e plus grande île métropolitaine française après le Corse, un autre beau prétexte pour une promenade en moto par une belle journée ensoleillée d'automne. L'île vit surtout du tourisme avec ses grandes plages et ses pistes cyclables, de la culture des moules et de la pêche.

Sur la côte est de l'île, à 2 km au large, se situe le célèbre Fort Boyard (oui, oui, celui de la série télé) construit sur un haut fond. C'est un ancien fort maritime construit sous Napoléon 1er en 1804 pour protéger l'arsenal militaire de Rochefort.

Saintes

L'Arc romain Germanicus à Saintes
En remontant la Charente, nous nous arrêtons à Saintes qui abrite des vestiges de l'Antiquité romaine : Arc de Germanicus, un amphithéâtre et des thermes. Une belle balade à pied dans la vieille ville nous les fait découvrir. Le patrimoine religieux y est aussi très riche : Basilique St-Eutrope (encore un nouveau saint !), Cathédrale St-Pierre, Abbaye aux dames pour ne nommer que ceux-là. Fait à souligner... la langue locale, le saintongeais, présenterait de nombreux traits communs avec l'acadien puisqu'une partie des émigrants vers la Nouvelle-France au 17e siècle serait de la région; avec le normand et le francien, il aurait aussi influencé le «québécois».

Cognac


Les portes de la ville de Cognac
Sur notre route vers Angoulême, nous rencontrons Cognac, toujours en bordure de la Charente. Un petit arrêt s'impose bien sûr ! Lieu de naissance du futur grand roi de France, François 1er en 1494, la ville arbore encore fièrement la trace de son passé médiéval : le château des Valois en bord de Charente, les tours St-Jacques, des maisons et hôtels particuliers du 15e au 17e siècle avec des façades richement décorées et des maisons à colombage.

Cinq grandes maisons de cognac sont présentes dans la ville : Hennessy, Martell, Rémy-Martin, Camus et Otard. Il existe de nombreuses autres maisons plus petites dont certaines sont restées familiales. Une particularité locale... la ville ainsi que toute la région est caractérisée par la couleur noire de certains murs, quartiers et même arbres. Cette couleur noire est due à un champignon microscopique qui se développe à proximité des vapeurs d'eau-de-vie; on appelle ce champignon, le champignon de la «part des anges». La «part des anges» est la partie du volume d'alcool qui s'évapore pendant son vieillissement en fût; dans la région de Cognac, cela représente l'équivalent de plus de 20 millions de bouteilles par an ! Il nous semblait bien qu'il y avait un petit quelque chose dans l'air ! ! ! Quoiqu'il en soit, nous sommes allés visiter les chais de la maison Hennessy et nous n'avons pas résisté à nous faire plaisir avec l'achat d'un VSOP, après tout, les Fêtes s'en viennent !

Mais qu'est-ce que le cognac ? «C'est d'abord 80 000 hectares de vignes, des conditions climatiques uniques, la proximité de la mer, une géologie particulière, des cépages blancs spécifiques (Ugni blanc, Folle blanche, Colombard...), tout concourt à la naissance d'un produit unique. Miracle, éclair de génie, heureux hasard ? Comment qualifier l'invention qui consiste à distiller deux fois le vin, lorsque sa fermentation est terminée, pour obtenir de l'eau-de-vie ? Le vieillissement du cognac ne peut se faire qu'en fûts de chêne provenant des forêts du Limousin ou du Tronçais dans l'Allier. En effet, l'eau-de-vie ne deviendra cognac qu'après une lente maturation dans ce bois de chêne qui aura été sélectionné pour ses propriétés naturelles et sa capacité à les transférer au contact de l'alcool, lui donnant ainsi sa couleur et son bouquet. Le cognac est le résultat de mariages entre les eaux-de-vie d'âges différents et de crus différents. Il appartient au maître de chai, véritable magicien, de procéder à ces assemblages qui, très souvent, sont le fruit d'un savoir-faire ancestral, transmis avec amour et en grand secret.»

Angoulême

Cathédrale St-Pierre d'Angoulême
À quelques km à l'est de Cognac, Angoulême, la capitale du département de la Charente, est établie sur un éperon rocheux; la ville est surnommée «le balcon du Sud-Ouest». Son patrimoine architectural religieux et civil est riche et diversifié : cathédrale St-Pierre, abbayes, églises, couvents, hôtel de ville, halles, palais de justice, hôtels particuliers, tous des édifices élégants témoignant de la richesse de la ville à une certaine époque.

Aujourd'hui, Angoulême est célèbre grâce à la bande dessinée. Fin janvier, elle accueille le Festival international de la BD. Surnommée «Capitale de la BD», Angoulême abrite la Cité internationale de la BD et de l'image qui enregistre l'ensemble des BD parues en France. L'État y a aussi ouvert une école dédiée aux jeux vidéos et aux médias interactifs. Angoulême affiche fièrement son parti pris pour la BD... ici et là, on voit des grands murs peints avec des personnages de BD, c'est très rigolo et rafraîchissant !

St-Amant-de-Boixe

L'abbaye de St-Amant-de-Boixe
Toujours sur les traces des ancêtres de Lucie, nous nous dirigeons à quelques km au nord d'Angoulême à St-Amant-de-Boixe, site de la célèbre abbaye bénédictine du même nom qui date du 12e siècle et autour de laquelle le bourg s'est développé. L'église abbatiale, classée monument historique dès 1840 ainsi que les bâtiments conventuels sont ouverts au public et témoignent de sa splendeur passée. Une très intéressante exposition permanente sur l'architecture romane, l'abbaye et la vie monastique est d'ailleurs installée dans les bâtiments de l'abbaye et le site reçoit 12 000 visiteurs par année.

St-Amant-de-Boixe est situé à la croisée de deux voies romaines et aussi sur le Chemin de Saint-Jacques-de-Compostelle qui passait en Charente. En souvenir de l'hospitalité bénédictine, les pèlerins sont d'ailleurs toujours accueillis à l'abbaye. En passant... St-Amant est un ermite né en 520 qui avait été envoyé dans la forêt de Boixe pour y chasser le mauvais esprit du lieu. Il y accomplit plusieurs miracles et guérit les malades. Il y meurt en l'an 600.

C'est donc à St-Amant-de-Boixe qu'Antoine Serre, le premier De Serres arrivé en Nouvelle-France, serait né vers 1644. Des recherches généalogiques antérieures avaient déjà démontré qu'Antoine s'était engagé à La Rochelle en 1657 à l'âge de13 ans environ pour 3 ans. On le retrouve ensuite dans un acte notarié à Montréal en 1664 (20 ans) puis à Château-Richer où il se marie en 1674 (7 enfants). Il s'établit sur une terre à Neuville où il passera toute sa vie et décèdera en 1687 à l'âge de 43 ans. Lucie représente donc la 9e génération des De Serres au Canada. Elle aurait bien aimé consulter les archives locales mais celles-ci ont été transférées à Bordeaux et elles ne sont pas accessibles pour le moment, elles sont en cours de numérisation. C'est donc un dossier à suivre...

Sables d'Olonne

4 au 6 novembre 2012

De retour de Polynésie française, c'est le choc climatique... lorsqu'on atterrit à Paris, il fait 5 C ! Alors, on ne traîne pas, on récupère le camping-car, on dit «au revoir» aux amis et on file vers le sud. Nous décidons de descendre par la côte atlantique puis l'Espagne du nord et le Portugal, l'objectif étant de passer l'hiver au Maroc.

Les bateaux du Vendée Globe aux Sables d'Olonne
En route, nous ferons quand même quelques arrêts et même des détours... Les Sables d'Olonne en est un... on ne peut manquer ça, ça n'arrive que tous les 4 ans et nous sommes si près... La course du Vendée-Globe : un tour du monde à la voile, en solitaire, sans escale et sans assistance. De par sa difficulté, elle est qualifiée de l«'Everest de la mer» et pour cause...

La ligne de départ et d'arrivée est située aux Sables d'Olonne. Le parcours consiste à faire le tour du monde en passant par l'Antarctique en contournant les trois caps que sont le Cap de Bonne-Espérance (Afrique du sud), le Cap Leeuwin (Australie du sud) et le Cap Horn (Chili). Plus de la moitié du trajet se situe dans des mers froides et démontées au sud du 40e parallèle; puisqu'une image vaut mille mots, on surnomme ces latitudes les 40e rugissant et les 50e hurlant !

Le vainqueur de l'édition 2008-2009, Michel Desjoyaux, un français, a bouclé le tour en 83 jours et des poussières, un record. Trente bateaux avaient pris le départ, 11 seulement ont terminé la course, le dernier l'a complétée en 126 jours.

Un seul canadien a déjà pris le départ de cette course, Gerry Roufs en 1996-1997. Vous vous rappellerez peut-être...il a péri en mer durant la course. Sa dernière communication radio disait : «Les vagues ne sont plus des vagues, elles sont hautes comme les Alpes». Sa balise de détresse a cessé d'émettre le 7 janvier 1997 mais ce n'est que 6 mois plus tard que des morceaux d'épave du voilier ont été retrouvés sur la côte sud du Chili.

L'édition 2012-2013 compte 19 skippers au départ dont 12 français et une seule femme, une britannique, Samantha Davis (4e en 2008-2009). Les bateaux sont des voiliers monocoques d'une longueur de 59 à 60 pieds (environ 18 mètres), des vraies Formule 1 de la mer.

Jean LeCam sur SynerCiel, un des favoris
Nous sommes aux Sables d'Olonne une semaine avant le grand départ. Tous les bateaux sont à quai et les équipes s'affairent aux derniers préparatifs, il y règne une grande frénésie. Le site ne dérougit pas de visiteurs. C'est effectivement très impressionnant de voir ces «machines de course» mais au-delà de la technologie, ce sont surtout les skippers qui nous impressionnent. Ils méritent notre plus grand respect sachant qu'ils auront à naviguer de 3 à 4 mois, seuls, dans des conditions souvent très difficiles, avec peu de sommeil (des tranches de 30 à 45 minutes) et en tentant de pousser le voilier au maximum de sa performance. Sachant aussi les immenses déceptions qui attendent plusieurs suite aux abandons inévitables (un tiers des bateaux a terminé la course en 2009) soit après quelques heures de course, quelques jours ou juste avant la fin...

Nous suivrons avec grand intérêt la course cette année. Bon vent, bonne voile chers marins au grand large !

Paris

12 au 20 septembre 2012

Une petite semaine de grisaille à Paris... quelques formalités, comme renouveler notre visa de long séjour (annuel) puis on en profite pour aller faire un tour au Musée d'Orsay, tout beau, tout rénové il y a quelques mois. Bizarrement, ce ne sont pas les peintures impressionnistes qui nous ont le plus impressionnés mais plutôt les sculptures... de plus en plus, nous remarquons que, tous les deux, nous admirons le travail des sculpteurs.

Puis, une percée de soleil, pourquoi pas une petite promenade au Cimetière du Père-Lachaise situé sur l'une des 7 collines de Paris ? Nous sommes tombés par hasard sur une visite guidée : 2 heures à arpenter le cimetière en tout sens, accompagné de commentaires pertinents et parfois, croustillants ! À faire absolument avec un guide.

Saviez-vous que...
. c'est en 1780 que le cimetière est ouvert à la suite d'une loi interdisant les cimetières à Paris pour des raisons de salubrité;
. en 1804, il ne compte que 13 tombes; en 1817 pour redorer l'image du cimetière, les dépouilles d'Héloïse et Abélard ainsi que celles de Molière et La Fontaine y sont transférées; il n'en fallait pas plus, en 1830 on en compte 33 000;
. aujourd'hui, le cimetière occupe 43 hectares pour 70 000 tombes, 5 300 arbres, une centaine de chats, une volière d'oiseaux et 2 millions de visiteurs par année
. la tombe la plus visitée est celle d'Alan Kardec (1804-1869), fondateur du spiritisme; elle est aussi celle la plus fleurie, sans arrêt depuis 1869...
. la tombe de Jim Morisson (leader du groupe «The Doors» 1943-1971) est constamment envahie par des fans; il a fallu installer une haute clôture pour la protéger; qualifié de «poète maudit» adepte des «paradis artificiels», il fait partie du «Club des 27», ces stars du rock and roll morts à 27 ans tels Janis Joplin, Jimi Hendrix, Kurt Kobain et Amy Winehouse.

Malheureusement, juste quelques photos du Père Lachaise... l'ordi les a enterrées !!!

La Côte d'Azur

1er au 5 septembre 2012

De retour de la Mer Égée en Grèce, la tête et le cœur remplis de beaux souvenirs, nous retrouvons intact et tout fringuant notre camping-car à Nice. Nous avons moins de trois semaines avant de repartir pour la Polynésie française. Puisque nous avons des amis à voir à Paris et quelques affaires à y régler, nous nous gardons une semaine à Paris, il nous reste donc deux semaines pour découvrir un peu plus la Côte d'Azur et remonter à Paris (930 km). C'est peu, nous devrons donc faire des choix.

St-Paul de Vence

St-Paul-de-Vence
Nous nous arrêtons d'abord à St-Paul de Vence. Trenet et Montand l'ont chanté, allons y faire un tour par une belle journée ensoleillée de septembre... Perché sur une colline dans un paysage tout en vallons, St-Paul, c'est un ravissant village qui a gardé son aspect médiéval et qui regorge maintenant de galeries.

La fontaine de St-Paul
Peintres et sculpteurs de tout style ont envahi les maisons blasonnées, à arcades et loggia du 16e et 17e siècle et une foule tout aussi hétéroclite déambule nonchalamment dans les petites rues en faisant du lèche-vitrine.

Même investi par les artistes, St-Paul a su conserver son patrimoine; tout y est : l'église, la rue Grande, la fontaine, les remparts, le donjon, la Place du marché et même la Place du Jeu de boules ! Si on tend l'oreille, on y entend même chantonner Trenet...


Le Massif de l'Estérel

Entre St-Raphaël et La Napoule, nous quittons le bord de mer et nous sortons la moto pour découvrir le Massif de l'Estérel. De grands rochers dénudés, des forêts de chênes et de pins, des ravins, des pics et des falaises qui plongent dans la mer, le tout dans des tons de pourpre et de vert qui tranchent joyeusement avec le bleu de la Méditerranée à nos pieds. Une belle journée dans une nature toute en contraste qui nous a émerveillés plus d'une fois.

St-Tropez et Gassin

St-Tropez
Que vous soyez de la génération Dick Rivers avec son «Twist à St-Tropez» ou de «Do you do you do you St-Tropez», St-Tropez est sûrement pour vous synonyme de plage, de soleil, de vacances et de danse...

C'est vrai qu'on n'y a pas fait la «night life» et qu'on n'y était pas en haute saison mais nous nous sommes aperçus que St-Tropez, c'est beaucoup plus que ça et pas quétaine du tout, contrairement aux idées pré-conçues, disons-le, de Lucie... Saint-Trop, comme la surnomme affectueusement les français, c'est aussi une ville séduisante avec ses maisons ocre et rose, son clocher baroque italien, sa citadelle, son port envahi par les cafés et les artistes; une ville rieuse et vivante qui aime faire la fête !

Nous nous sommes arrêtés à St-Trop, bien sûr pour voir la ville, mais surtout pour revoir nos amis Sylvie et Pascal et leur fille Anna-Luna, des français qui ont loué notre maison au Lac St-Charles pendant 5 ans. Durant leur séjour, ils ont obtenu la citoyenneté canadienne mais ils ont dû retourner en France pour le boulot; ils habitent maintenant à Gassin, près de St-Tropez. Ce furent d'heureuses retrouvailles et nous avons même eu la chance de tomber le jour de l'anniversaire de Pascal !

Mouans-Sartoux, Grasse et Nice


29 juin au 3 juillet 2012

Pour préparer nos bagages pour la Grèce et le remisage du camping-car pendant 2 mois, nous choisissons de nous arrêter dans un camping à Mouans-Sartoux, à mi-chemin entre Grasse et Nice. Piscine et wi-fi... le grand luxe quoi !

Petit aparté historique... De Castellane à Grasse, nous empruntons la sinueuse route nationale 85, la fameuse «Route Napoléon». C'est cette route que Napoléon emprunta lors de son retour d'exil de l'île d'Elbe en 1815 pour remonter à Paris, rallier l'armée et remonter sur le trône. Mais le Second Empire ne dura que 100 jours... l'empereur, après avoir subi une cuisante défaite à Waterloo, est exilé de nouveau, cette fois à Ste-Hélène où il mourut 5 ans plus tard à l'age de 51 ans.

Grasse

 À Grasse, chez Fragonard, la violette est en vedette cette année !
Les préparatifs allant bon train, nous avons le temps de faire une petite visite à Grasse, la capitale mondiale des parfums, sise au «Balcon de la Côte d'Azur». Molinard, Fragonard, Galimard et cie, tous les grands noms de la parfumerie y sont et nous ouvrent leurs ateliers, musées et distilloirs qui nous permettent de suivre toutes le étapes de la création d'un parfum.

La vieille ville de Grasse regorge de placettes, jardins, fontaines, ruelles et maison médiévales de couleur du soleil couchant. La cathédrale Notre-Dame-du-Puy est aussi remarquable et elle témoigne d'une époque florissante pour la cité.

Nice

«Une baie dessinant une courbe majestueuse, un amphithéâtre de collines l'abritant des grands vents et un promontoire planté au milieur, sur lequel les anciens Grecs fondèrent la ville. Édifiée sur ce site remarquable, la capitale de la Côte d'Azur s'étire le long de la célèbre Promenade des Anglais et déploie face à la Méditerranée ses palaces et ses façades parées d'ocre rouge et jaune. Cité aux multiples visages, elle se fait tout à la fois festive dans les ruelles de sa vieille ville, bourgeoise dans ses quartiers Belle Époque et populaire à l'arrière de son port.»


Place Masséna à Nice
Nice, une belle surprise pour nous ! Souvent décriée par les français à cause de ses bouchons légendaires en haute saison, en ce début juillet, elle nous apparaît sous son meilleur jour. Après avoir déposé nos bagages à l'hôtel et avoir remisé dans un endroit sécuritaire en banlieue notre camping-car pour les deux prochains mois que nous serons en Grèce, nous rentrons à Nice en train; il nous reste l'après-midi et la soirée pour la découvrir.

La grande Place Masséna, bordée de grands magasins est animée et aérée. Ses étranges sculptures aériennes ajoutent une touche de fantaisie à cette grande place qui offre une belle perspective. La vieille ville, tout au contraire, est compressée comme pour se protéger du vent de la mer mais elle regorge de couleur et de vie. Sur le Cours Saleya, c'est un défilé ininterrompu de restos, cafés, échoppes et marchés. Au 18e siècle, le Cours était une artère élégante et mondaine comme en témoignent les nombreux palais et chapelles qui la bordent. Nos cœurs de marins nous amènent jusqu'au port, au pied du château. Il y règne une intense activité : navires de fret, paquebots de croisière, bateaux de pêche et de plaisance, traversiers pour la Corse et autres entrent et sortent constamment de la rade.

Puis, le soir venu, il faut rentrer à notre hôtel situé en face de l'aéroport, tout au bout de la Promenade des anglais. Ce sont effectivement les anglais, nombreux depuis le 18e siècle à séjourner ici en hiver à cause du climat doux, qui ont fait construire cette route, la côte étant à l'époque difficile d'accès. C'est donc à pied qu'on rentrera tranquillement à l'hôtel, en admirant le coucher de soleil sur la baie des Anges... toute une promenade ! ! !

Provence, suite... Moustiers Ste-Marie, les Gorges du Verdon et la lavande

25 au 29 juin 2012

Il nous reste quelques jours avant de partir pour la Grèce et, voilà que sur la route vers Nice, nous rencontrons à nouveau la Provence... impossible d'y résister... nous y faisons donc un arrêt de quelques jours. D'abord, à partir de Gréoux-les-bains, une grande virée à moto sur les hauts plateaux à travers les champs de lavande : Manosque, Allemagne-en-Provence, St-Martin, Quinson et Esparon, de charmants petits villages de Haute-Provence que nous avons eu beaucoup de plaisir à explorer.

La lavande est en fleur !
Pour notre plus grand bonheur, la lavande est en fleur ! WOW ! Comme sur les cartes postales ! On y apprend qu'il existe plusieurs variétés de lavande, que les lavandes appartiennent, comme leurs cousins aromatiques sarriette, thym et romarin, à la famille des menthes (Labiées) et que les abeilles en raffolent comme en témoigne l'excellent miel qui en résulte. La «lavande vraie» est celle qui produit la meilleure qualité d'huile essentielle mais le lavandin est la variété la plus cultivée parce que ses fleurs produisent plus d'huile et que son essence est de bonne qualité olfactive. Bien sûr, on n'a pas résisté à en mettre quelques graines dans nos poches pour en garder le souvenir... et l'odeur !

Moustiers Sainte-Marie, cité de la faïence

Moustiers Sainte-Marie
«Découverte au détour du chemin, Moustiers évoque un paysage de crèche provençale : confinée entre deux escarpements rocheux, une étoile haut perchée surplombe le village... D'après la légende, l'étoile est un ex-voto dédié à la Vierge Marie, installé selon le vœu du chevalier Blancas, un croisé emprisonné par les Sarrasins, qui avait promis, s'il revenait dans son village, d'y suspendre une étoile et sa chaîne. D'autres version évoquent des histoires d'amour, les Rois Mages ou encore la Chevalerie.... Le mystère reste donc entier sur l'origine de l'étoile de Moustiers.»

Mais Moustiers ne doit pas sa renommée qu'à sa bonne étoile, il y a aussi et surtout la qualité de sa faïence. L'art de la céramique a considérablement évolué à Moustiers depuis le Moyen-Âge; on n'y fabriquait alors que des objets en terre vernissée dans les tons naturels de vert et brun. Puis, en 1668, un moine italien de passage confie aux potiers de Moustiers le secret de l'émail blanc. Lorsque Louis XIV ordonne que la vaisselle d'or et d'argent soit fondue pour renflouer le trésor royal, la faïence de Moustiers acquit dans les cours d'Europe une notoriété de premier ordre.

Il fait bon se balader dans Moustiers, tout y est pierre et eau. L'Adou qui coule au fond du ravin sépare le village en deux. Tradition provençale oblige, de nombreuses fontaines y coulent toujours pour notre plus grand plaisir en cette chaude journée d'été. Il a aussi fallu monter les 262 marches d'un escalier de pierre qui mène à la Chapelle Notre-Dame de Beauvoir (12e siècle) et d'où on peut encore mieux voir l'étoile mais sans savoir comment on a réussi à la suspendre là, sa chaîne de 150 kg s'étendant dans le vide sur 135 mètres !

Les Gorges du Verdon

Les Gorges du Verdon
À l'est de Moustiers Ste-Marie, les Gorges du Verdon sont réputées pour former le plus grand canyon d'Europe. On peut en faire le tour complet (rive droite et rive gauche) en une journée, une centaine de kilomètres que l'on parcourra en moto parce qu'avec le camping-car, on ne peut s'arrêter n'importe où, la route est étroite et très sinueuse. Vive la moto, on part en balade !

Nous rencontrons d'abord le Lac Ste-Croix, le second plus grand lac artificiel de France, créé par un des cinq barrages édifiés sur le Verdon. Il est d'un bleu qui n'est pas sans rappeler les lagons de la Polynésie française et ce n'est pas peu dire... ! Puis, on longe, toujours à flanc de montagne, le canyon qui nous offre des vues splendides. Des lacets interminables nous font descendre puis remonter sans cesse. Quelques hôtels et petits restos sur le parcours mais pas vraiment de village sur le bord du canyon. De nombreux belvédères nous permettent de se délier les jambes et, bien sûr, de croquer des photos.

Les sommets des alentours sont dénudés et rocailleux et avoisinent les 1 600 m, voire 1 930 pour le Mourre de Chanier. Le «Point Sublime» offre une vue spectaculaire sur le couloir Samson d'une largeur maximale de 10 à 12 m qui constitue le début proprement dit des gorges. De là, une petite route conduit jusqu'au Verdon; en nous y trempant les pieds, on a pu apprécier la fraîcheur de l'eau qui y coule. Il y aurait de belles randos à faire dans les gorges, mais le temps nous manque, Nice et la Grèce nous attendent !